Ballade Nocture...

Morgane se pencha vers Sora qui était inanimé à ses pieds. Elle lui effleura la gorge. Une plaie y saignait. Elle le chargea sur son dos et se redressa, méfiante. Le garçon lui disait quelque chose, il était sans doute élève au Lyoko-Collège. Derrière, elle entendait la voiture s'en aller. Ses ravisseurs ne s'étaient rendus compte de rien... pour l'instant...

- On y va en vitesse ! Fit elle. Pas la peine d'attendre que la fumée se dissipe !

Suivant le jeune homme, elle se glissa dans les bois. Elle sentait le corps de Sora sur ses épaules. Il était inerte. Elle espérait qu'il n'était pas grièvement blessé.

Apparemment la jeune fille avait le sens de l’humour.

**Tu crois vraiment que je veux attendre que la fumée soit dissipée ma grande? **

Il vit que la jeune fille prit Sora sur c’est ses épaules.

**Où est ce qu’elle a apprit à soulever les gens comme çà ? Normalement c’est une technique militaire qu’utilise les soldats pour transporter rapidement les blesser inconscients ou incapable de marcher. **

-Passe moi le garçon, il est trop lourd pour toi.

Il prit Sora, et courut vers la foret, une fois avoir passer 2arbres, il jeta au sol des makibishis sur plusieurs mètres.

-Viens dépêche toi, si c’est types possède des armes à feu, ce n’est certainement pas çà qui va les retenir pour nous descendre, et je ne possède pas de boule au magnésium pour les aveugler.

Et enfin il jeta de nouveau des billes qui provoquèrent un nouvel écran de fumée, qui cacha alors leur présence.

Morgane serra les poings et le suivit, bon gré mal gré. C'était qui ce type qui se prenait pour Ultraman ? Lorsqu'elle jugea qu'ils étaient assez éloignés, elle pila net et le garçon se retourna, la considérant d'un air étonné.
Ses yeux noirs lançaient des éclairs.

- Je peux savoir qui tu es, monsieur Je-sais-tout-faire-je-suis-le-meilleur-et-les-autres-sont-nuls ? Tu nous as sauvé, Sora et moi, et de ça, je t'en suis reconnaissante, par contre, ce que je ne supporte pas, c'est ta prétention, je ne te connais que depuis quelques instants et pourtant, ton arrogance suinte par tous les pores de ta peau. Et je ne crois pas être la seule à l'avoir remarqué. Alors voilà ce que l'on va faire. Tu vas déposer Sora, nous attendrons qu'il se réveille, les hommes en noirs ne viendront sûrement plus. La forêt est trop épaisse pour que l'on nous retrouve à présent. Et lorsque Sora sera éveillé, nous repartirons au Lyoko-Collège !

Sur ce, elle contourna le garçon et prit Sora dans ses bras et l'allongea par terre, regardant d'un air légèrement soucieux la blessure qu'il avait à la gorge. Elle déchira un pan de sa robe noire et essuya le sang qui en coulait avant de presser le bout de tissu sur la plaie de façon à ce que le saignement s'arrête.

-Alors premièrement, j’ai dit qu’une ombre ne portait pas de nom, et surtout pas quand j’ai en présence une jeune fille un tantinet sur les nerfs.
Deuxièmement, lorsque que quelqu’un sauve la vie d’une autre personne, généralement on lui dit merci, au lieu de hurler sur lui à en réveiller les morts, et vu notre situation à attiré l’ennemis vers notre position.
Troisièmement, si j’ai l’air arrogant, j’en suis désolé, mais je n’est aucune émotion, j’ai donc toujours l’air arrogant.

Pour le moment il parlait calmement, mais on ne sentait aucune émotion dans sa voix, soudain toujours aussi calme, avec une voix qui indiquait clairement qu’elle n’avait pas intérêt à broncher.

-Maintenant jeune fille, nous allons continuer à marcher, je vais prendre Sora et nous allons nous déplacer, il y a quelque seconde j’aurais pensé que nous étions en sécurité, mais étant donné que tu nous à pousser une belle geulante, nos ennemis savent maintenant ou nous chercher, sans oublier Sora qui à besoin de soin médicaux, sa plaie risque de s’infecter, ajoute à sa que nous possèdont des vêtements très voyant dans la nuit et nous nous transformons en une magnifique cible vivante, alors à moins que tu ne souhaite finis troué comme une passoire, je te conseille fortement, de me suivre et enfin.

Il marqua une courte pause.

-Arrête de faire cette tête, le sourire t’iras beaucoup mieux.

Il avait dit tout cela sans la moindre émotion dans sa voix, il reprit Sora et commença à marcher.

-Libre à toi de me suivre.

- J'ignorais que le noir se voyait fort la nuit, ironisa Morgane.

Elle le dévisagea.

- Et avant de parler, écoute, je te signale que je t'ai remercié.

Sur ce, elle tourna les talons mais s'arrêta au bout de quelques pas. Elle se retourna :

- Premièrement, tu serais aussi sur les nerfs si on tentait de t'enlever à chaque coin de rue, deuxièmement, les ombres n'ont pas de noms, mais je ne vois en face de moi qu'un humain bien tangible, troisièmement, je me fiche complètement de savoir que tu n'as aucune émotion. C'est pas pour cette raison que tu dois prendre tout le monde de haut. Et quatrièmement, je ne vois pas pourquoi je devrais décrocher un sourire au premier inconnu venu.

Sur ces mots, elle se détourna de Sora et du garçon. Sans un mot de plus, elle s'évanouit dans la nuit, pareille à une écharpe de brume.

(La demoiselle à du mordant, parfait je sens que je vais bien rire)

-Toi, tu es habillés en noir, se qui est un camouflage parfait dans la nuit, mais je te signale que lui et moi….
En désignant Sora d’un geste de la tête.
-….nous sommes habillés en blanc, couleur qui se voit particulièrement bien en pleine nuit, je ne sais pas de qu’elle planète tu viens, mais ici sur Terre quand on dit merci, on dit cela calmement et gentiment, je suis effectivement un humain comme toi….

Il souffla un peu.

-….mais tu apprendras que parfois une bonne mise en scène peu nous donner l’avantage lors d’un combat, je ne sais pas pourquoi tu te fais enlever tout le temps, et je ne te poserai pas de question dessus parce que je sais que tu y répondras pas, je ne suis pas totalement idiot non plus.

Et tandis que la jeune demoiselle disparaissait dans la nuit noir et froide, Matthias dit à un fantome invisible.

-Et enfin, pour le sourire, je pense que le visage d’une femme est bien plus joli avec un sourire qu’avec une grimace.

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